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5G : Le gouvernement de Schaffhouse torpille la Suisse occidentale

Le Conseil d’Etat du canton de Schaffhouse tire dans le dos des cantons de Genève et de Neuchâtel d’une manière particulièrement répréhensible et sournoise, car ils ont porté devant l’Assemblée fédérale une initiative professionnelle contre la construction de réseaux mobiles 5G. Pour des raisons constitutionnelles, les initiatives professionnelles décidées à la majorité dans un parlement cantonal doivent inévitablement y être discutées et votées.

De Hans-U. Jakob, président de Gigaherz.ch
Schwarzenburg, 7 mai 2020

Le gouvernement du canton de Schaffhouse ne loue pas seulement les toits des bâtiments appartenant au canton à des opérateurs de téléphonie mobile pour y installer des antennes 5G, mais explique la large résistance de la population contre cette technologie dans un article de deux pages paru dans les Schaffhauser Nachrichten du 30 avril, contre une meilleure connaissance que le travail des sectes et des extrémistes de droite.


Photo ci-dessus : Le scandale de Schaffhouse a probablement été déclenché par la demande de construction d’un émetteur de téléphonie mobile extrêmement puissant sur le toit de l’école professionnelle cantonale au centre de la ville de Schaffhouse, à Hintersteig 12, avec 3 directions de transmission, chacune avec 2200Watt ERP. Parmi ceux-ci, 2100Watt chacun sont déclarés pour la 3G et la 4G et seulement 100Watt ERP chacun pour la 5G. Swisscom, le demandeur du permis de construire, a fait de nombreuses spéculations en prévoyant que le Conseil fédéral augmenterait la limite de rayonnement pour les lieux d’utilisation sensibles de 5 à 20V/m à partir du 1er mai 2020, ce que, comme vous le savez, le Conseil fédéral a rejeté lors de sa séance du 22 avril. Si cette augmentation avait eu lieu, les antennes 5G auraient alors pu être facilement augmentées de 100 à la puissance nécessaire et possible de 25 000 watts ERP. Swisscom est maintenant assis sur un projet plutôt impossible, qui n’est probablement réalisable qu’avec l’aide de tromperies et le soutien complice des autorités de la ville de Schaffhouse.


Photo ci-dessus : Pour ceux qui ne le croient pas, veuillez vous référer à cet extrait de plan. Le canton de Schaffhouse, ou plutôt son service de la construction, est le propriétaire du terrain.

Ce tir moyen de l’embuscade vise non seulement les cantons de Neuchâtel et de Genève avec leurs initiatives pour l’état de la population, mais aussi les cantons de Wadt, du Jura, de Fribourg et de Zoug, qui ont décrété des moratoires totaux ou partiels contre la construction d’antennes 5G.

Comme toujours, lorsqu’ils sont dos au mur avec leurs faux arguments et leur manque d’expertise en matière de technologie radio, la dernière fléchette de poison qu’ils utilisent est l’argument sectaire. Cette fois-ci, ils ont été particulièrement pris avec la conférence anti-censure AZK d’Ivo Sasek.
Bien que le tribunal cantonal des Grisons ait acquitté les accusations d’antisémitisme, de discrimination raciale et de négation de l’Holocauste, les Schaffhauser Nachrichten tentent désespérément de maintenir cette image par tous les moyens de calomnie et de diffamation. Plus encore, ils tentent désespérément d’établir un lien familial entre l’initiateur de l’initiative sur la responsabilité en matière de téléphonie mobile, Felix Hepfer et Ivo Sasek, qui vit dans le canton de Schaffhouse.

Pourquoi cette chasse ?
L’Initiative pour la responsabilité des opérateurs de téléphonie mobile, une initiative populaire fédérale pour laquelle la collecte de signatures a déjà commencé à l’échelle nationale, veut inscrire dans la constitution la responsabilité des opérateurs de téléphonie mobile pour les dommages sanitaires dont ils ont été exemptés jusqu’à présent. IVO Sasek dirige un studio de cinéma bien développé au sein de l’AZK avec lequel il approvisionne en permanence YouTube et d’autres canaux de distribution. Selon les Schaffhauser Nachrichten avec des films pleins de théories de conspiration sur la norme de téléphonie mobile 5G. Les Schaffhauser Nachrichten ne disent rien sur le type de théories de conspiration qu’elles sont censées être, en raison du manque d’expertise en matière de technologie radio. Il en va de même pour le gouvernement de Schaffhouse.

Mais d’autant plus que la deuxième initiative populaire anti 5G d’Ursula Niggli, qui vit également dans le canton de Schaffhouse, est évoquée. Elle et d’autres organisations critiques à l’égard de la radio mobile sont accusées de ne pas se distancer de Sasek et de l’AZK. C’est bien sûr une absurdité totale.
Les organisations radio-critiques mobiles ne sont ni des partisans ni des défenseurs des idées religieuses de Sasek. Si l’AZK dans ses films se joint maintenant à l’argumentation des critiques de téléphonie mobile et la diffuse très efficacement avec des centaines de milliers de succès dans le monde entier, nous ne pouvons pas et ne voulons pas nous éloigner de notre propre ligne. Ce n’est pas ainsi qu’il faut procéder, chers journalistes et hommes de gouvernement ! Soit vous nous expliquez maintenant ce qui ne va pas avec les films AZK sur la 5G, soit vous tenez le bavoir ! Mais vous ne pouvez pas faire cela, car vous ne connaissez rien à la technologie radio ou à la biologie !

En retour, vous diffuserez tous les contes de fées connus sur la 5G dans une grande boîte d’une demi-page. Par exemple qu’il est possible de transmettre beaucoup plus de données avec beaucoup moins de rayonnement qu’auparavant. Cette fois, nous nous abstiendrons sagement de le faire cent fois plus et cent fois plus vite avec cent fois moins d’énergie, car plus personne ne vous l’achètera. Parce qu’il est maintenant possible de rayonner sur chaque utilisateur, c’est possible, vous vous répandez. Mais vous ne nous dites pas que ce ne sont pas un ou deux, mais 1200 utilisateurs, qui doivent être servis ou irradiés par une antenne 5G en même temps et que le trou est complètement rempli de faisceaux ciblés, comme jamais auparavant. Et plus encore, vous dissimulez discrètement le fait qu’il s’agit d’une pulsation de rayonnement extrêmement forte, car elle n’a jamais été émise sur l’humanité. Au contraire, on ne soulignera jamais assez qu’il s’agit exactement du même type de rayonnement que celui des 3G et 4G. Et le rayonnement 5G utilisé aujourd’hui ne concerne pas encore les ondes millimétriques. Quelles sont donc les longueurs d’onde de 85mm à 3500Megahertz, la fréquence radio utilisée dans le réseau 5G, autres que les ondes millimétriques ? Des longueurs d’onde qui, en raison de leur profondeur de pénétration maximale, se trouvent presque exactement à la surface de presque tous les organes humains, en particulier le cœur ?

La super-collision dans la boîte noire que vous laissez partir avec la phrase suivante : Il existe des preuves que les champs électromagnétiques à haute fréquence peuvent avoir des effets biologiques dans le corps. Un lien entre ces effets et les risques accrus pour la santé n’a pas encore été établi. Si vous renoncez déjà à l’OFEV, veuillez le faire intégralement. Il est dit que ……n’a pu être établi, sauf pour les effets sur les ondes cérébrales, le flux sanguin dans le cerveau, l’altération de la qualité du sperme, la déstabilisation de l’information génétique et les effets sur l’expression des gènes, la mort cellulaire programmée et le stress oxydatif des cellules. Le peu de cancer et de malformation fœtale est vraiment négligeable ?

Ce qu’aucun article de RP sur les téléphones portables ne devrait manquer est probablement le plus vieux conte de fées sur les téléphones portables, qui parle des limites de rayonnement dix fois supérieures en Suisse par rapport à d’autres pays.
Cette affirmation inqualifiable est faite par des experts contre leur meilleure connaissance et est basée sur 2 grosses erreurs des profanes de la radio.
Premièrement : à l’étranger, seules les limites d’immission sont connues. Et ce sont des valeurs limites qui marquent la distance de sécurité par rapport à une antenne en marche. Une distance dans laquelle une personne n’est JAMAIS autorisée à rester. Selon la puissance d’émission, cette distance est de 8 à 12 m devant et de 1 à 2 m sous le corps de l’antenne. Si cette limite est dépassée, la personne risque une augmentation de la température corporelle de 1°C, c’est-à-dire de 37 à 38°C en 6 minutes.  La valeur limite d’installation suisse, en revanche, est la limite pour les lieux où les personnes doivent séjourner en permanence. Parce qu’il y vit ou y travaille. Cela signifie 24 heures par jour, 365 jours par an et pas seulement 6 minutes. C’est une énorme différence. Contrairement à l’effet de chauffage immédiat, la valeur limite du système sert à protéger contre les radiations électromagnétiques à haute fréquence et leurs effets à long terme, comme le cancer ou les dommages au matériel génétique.
Toute personne qui n’est pas consciente de cette différence ferait mieux de ne pas évaluer les systèmes de téléphonie mobile.
Deuxièmement : lorsque la valeur limite d’installation suisse est calculée ou mesurée, le rayonnement est déjà tombé à 10 % de la valeur limite d’immission pour des raisons purement physiques. Cela est dû à la distance, à l’écart par rapport à la direction de transmission (verticale et horizontale) et, à proximité de l’antenne, à l’atténuation du bâtiment. Ce sont des lois physiques que même les juges fédéraux ne peuvent pas changer, bien qu’ils essaient de le faire encore et encore depuis 20 ans.

Après l’épidémie de Corona, nous n’avons pas besoin de l’épidémie de 5G également !

Von Hans-U. Jakob

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